Bais : les sarcophages :
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Le Calcaire coquillier
(source : actes du congrès de Vitré, 2006,
mémoires de la société d’histoire et d’archéologie de Bretagne, SHAB, Rennes) (Recherches de Jean Claude Meuret)
Calcaire coquillier : une masse de débris de coquilles cimentés par de la calcite ou de la dolomite.
De telles roches sont souvent associées à un environnement de récifs. Les calcaires coquilliers diffèrent des autres calcaires, ils sont essentiellement formés par des débris de coquilles..
A l’ère tertiaire, un golfe ouvert sur l’Atlantique s’est installé au Miocène moyen (soit quinzaine de millions d’années), sur un vaste territoire le long de l’axe actuel de la Loire.
En se retirant la mer a laissé des faluns : c’est-à-dire d’anciens dépôts marins, constitués de calcaires gréseux, de boues calcaires et de sables plus ou moins coquilliers. On trouve dans ce territoire les carrières de Erbray, Noëllet, Chazé, etc
Il y avait de petites carrières de calcaire coquillier à Noyal sur Brutz, Soudan
Le calcaire coquillier a souvent servi pour faire des sarcophages.
Ceux-ci ont été souvent réutilisés dans la construction des églises (On trouve de très nombreux cas dans notre région), à la fois pour la solidité des matériaux et en même temps pour garder le souvenir des morts. Il s’agit donc d’un usage sacré de ces pierres ayant servi à l’ensevelissement des morts, caractère sacré et mémoriel des pierres funéraires.
On trouve des éléments de sarcophage à
Visseiche (contrefort ouest du mur sud)
Châteaubriant : façade ouest, *
des sarcophages en calcaire coquillier ont été trouvés en 1844 au Champ St Pierre
Nozay (St Pierre aux liens) – façade ouest, piédroits de la porte
Rougé, dans le mur sud à la base d’arcs aveugles